Author Archives: Emilie

Le rôle essentiel de l’identification

Protection contre l'abandon

Quand on aime son animal, la première chose à faire est de le faire identifier. Sans cela, il n’a aucune existence juridique : il n’a donc aucun droit et peut être considéré comme un animal errant. Obligatoire lors de toute cession (gratuite ou payante), l’identification est malheureusement peu appliquée, ce qui contribue aux abandons toujours aussi nombreux chaque année en France. Si l’abandon d’un animal est un acte punissable par la loi, une sanction ne peut être envisageable que si le propriétaire fautif est connu. Pour cela, seule l’identification de l’animal permettra de le lier à son propriétaire.

Protection en cas de disparition

Autre situation où l’identification revêt toute son importance : en cas de perte de son animal et notamment pour les chats. Connus pour être de grands vadrouilleurs, ils peuvent parfois s’aventurer loin de chez eux et avoir du mal à rentrer par eux-mêmes. S’ils sont retrouvés et amenés chez un vétérinaire ou conduits à la fourrière, la présence d’une puce électronique ou d’un tatouage permettra de joindre leur propriétaire si ses coordonnées sont à jour. Sans identification, les chats ont beaucoup moins de chance de regagner leur foyer ; les plus chanceux sont recueillis par une autre famille, les autres sont voués à une vie d’errance. Leurs maîtres ne sauront jamais ce qu’il sera advenu de leur compagnon de vie.

De nombreux autres avantages

En France, la société I-CaD répertorie toutes les identifications des animaux carnivores domestiques et les associe aux coordonnées de leurs propriétaires, le tout sous délégation du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Par contre, c’est à chaque maître de signaler tout changement de coordonnées, en cas de déménagement par exemple. Le site pédagogique www.identifier-mon-animal.fr réunit l’ensemble des informations à connaître sur l’identification d’un animal et ses enjeux.

SOS jardin d’accueil pour 2 jeunes chats

Nous cherchons d’urgence une famille qui possède un jardin suffisamment grand, idéalement avec hangar ou dépendance, qui accepterait d’y recueillir un ou deux grands chatons non sociables, Roots et Romea.

Roots, le joli roux, et sa sœur Romea, sont nés au printemps 2020 sous une terrasse de jardin, et ont été récupérés par l’association il y a quelques semaines à présent.

N’ayant jamais été habitués au contact des humains, ils sont tétanisés lorsqu’on s’approche d’eux, et ils n’ont montré aucun progrès de socialisation depuis leur arrivée. Leur peur est toujours aussi forte et ils ne cherchent qu’à fuir, s’ils en ont la possibilité.

Afin de leur éviter cette proximité forcée avec des humains, pendant des mois, sans garantie qu’ils finissent par accepter ou apprécier ce contact, nous préférons leur permettre de vivre librement, dans un lieu sans risque majeur.

Pour eux, le bonheur sera de leur rendre leur liberté et les laisser profiter d’une vie de petits félins libres, comme Bonus, et d’autres avant eux.

Roots et Romea ont environ 8 mois. Ils sont stérilisés et identifiés par tatouage. La famille qui les prendre en charge devra simplement leur fournir un abri, de la nourriture et de l’eau.

Il est possible de les sauver séparément, même si nous préférerions qu’ils continuent de partager cette nouvelle vie ensemble.

Nous espérons trouver rapidement cet espace de liberté pour eux. 
Pour plus de renseignements, contacter l’association au 06.82.00.91.41.

Une intervention d’envergure

L’association a été sollicitée pour intervenir chez une personne afin de faire stériliser un groupe assez conséquent de chats errants qu’elle nourrit. La capture a démarré début octobre. Trois bénévoles se sont rendues sur place et en une semaine, elles sont parvenues à attraper plus de 40 chats (dont certains avaient déjà été stérilisés).

Sans leurs qualités d’organisation en amont de cette campagne pour préparer le matériel, le transport, les rendez-vous chez les vétérinaires, la convalescence post-opératoire, sans leur persistance (et de nombreux allers-retours) et sans l’entière coopération de la personne qui s’occupe des chats, cette intervention n’aurait jamais pu être menée aussi efficacement. Nos bénévoles mettent un point d’honneur à prendre le temps de capturer TOUS les individus d’un groupe. Sinon, les chats non opérés continuent à se reproduire et à terme sur un territoire donné, la stérilisation de quelques-uns seulement ne sert strictement à rien !

Au total, 32 chats adultes dont 17 femelles, mais aussi 8 chatonnes ont été capturés en 5 jours d’intervention (sans compter ceux déjà stérilisés qui entraient également dans les cages). Les adultes ont tous été stérilisés, puis relâchés sur leur lieu de vie à l’issue de leur convalescence. Les 8 petites femelles ont été placées dans des familles d’accueil. Elles reçoivent actuellement des soins et seront proposées à l’adoption une fois requinquées.

Il faut savoir qu’une grande majorité des chats de ce site sont atteints de coryza chronique et fortement parasités (puces, tiques et vers intestinaux). La présence d’aussi peu de chatons malgré les 17 femelles en âge de se reproduire dénote d’une grande misère et d’un taux de mortalité élevé parmi les plus jeunes. Il est fort probable que des naissances ont bel et bien eu lieu à partir du printemps mais que la plupart des chatons n’ont pas survécu. Une sorte de sélection naturelle s’est installée au sein du groupe, de ce fait seuls les plus forts atteignent l’âge adulte. La stérilisation de tous les chats met un terme à cette situation affligeante. Dans ce cas comme dans d’autres, l’inaction de la municipalité est regrettable. Elle contribue en effet par sa passivité à laisser dégénérer une situation pourtant bien plus simple à solutionner lorsqu’elle est prise en charge rapidement. Or, les textes de loi sont clairs : il appartient aux mairies de gérer les populations de chats errants sur leur territoire. (consulter notre page « Ce que dit la loi« )

Même s’il a de la nourriture à volonté, un groupe de chats errants ne peut pas s’étendre à l’infini. Leur nombre finira par stagner car seuls les plus résistants survivront. Toutefois pour les autres, c’est une courte vie misérable qui les attend. D’où l’importance de tous les stériliser pour augmenter leur qualité et espérance de vie, mais aussi pour éviter la naissance de chatons malades et dénutris comme ceux que nous avons récupérés. 

Chat-pristi, une boutique pour les amoureux des chats!

Chat-pristi est une boutique en ligne spécialisée dans la vente de vêtements et d’accessoires pour les amoureux des chats. Elle a mis en place un partenariat avec l’École du Chat Libre de Bordeaux qui permet à ses clients d’obtenir une réduction de 10% sur leurs achats grâce au code promo CHATLIBRE33, code qui permet également de reverser 10% du montant de leur commande à l’association !

À noter également que Chat-pristi, c’est :

  • La passion des chats
  • Des designs imprimés en France
  • Du coton 100% BIO
  • Des textiles sans produits chimiques (certifiés OEKO-TEX)
  • Le respect des animaux (textiles approuvés VEGAN)
  • Des certifications qualités (respect des critères de la Fair Wear Foundation)

Collecte alimentaire sur Artigues-près-Bordeaux

Fabienne du salon de coiffure Art’s & Couleurs (11 place du parc, 33370 Artigues-près-Bordeaux) organise une collecte alimentaire au profit de l’Ecole du Chat Libre de Bordeaux du 15 juillet au 29 août 2020
ndlr : collecte prolongée jusqu’à la fin octobre ! 

https://www.facebook.com/events/2747339168917382/ 
https://www.instagram.com/p/CCmJucWg0RW/

Elle propose à ses clients ainsi qu’aux personnes souhaitant aider l’association mais ne pouvant pas se déplacer jusqu’à Talence, de collecter les dons de nourriture pour chats et de litière. Nos bénévoles iront les chercher sur place régulièrement. 

Voici ce dont nous avons le plus besoin en ce moment pour subvenir aux besoins de nos protégés : croquettes et pâtée pour chats adultes et pour chatons, friandises de type « catisfaction », litière agglomérante, sardines à l’huile, thon.

Pour une liste exhaustive : https://www.ecole-du-chat-bordeaux.com/besoins-divers/ 

Merci par avance pour votre générosité !

Qu’est-ce que le FIV ?

Le virus de l’immunodéficience féline (FIV) est responsable du sida du chat. Ce virus est présent dans le sang et la salive du chat. Le FIV est spécifique aux félins, il ne touche ni les humains ni les autres animaux.

Un test sanguin permet de détecter la présence d’anticorps qui signent l’infection du chat par ce virus. Le chat peut vivre plusieurs années en bonne santé avant que la maladie ne se déclenche. À ce moment, les défenses immunitaires du chat chutent, ce qui le rend vulnérable aux autres maladies.


La contamination d’un chat à l’autre se fait principalement par les morsures profondes lors de bagarres et lors de l’accouplement. La chatte peut également transmettre le virus à ses chatons lors de la naissance ou de l’allaitement.

10 à 15% de la population de chats errants seraient porteur du virus (source 30 Millions d’Amis). La stérilisation est le meilleur moyen de limiter le risque de transmission. Un mâle castré est moins bagarreur ; il ne s’attaquera plus à ses congénères pour avoir les faveurs des chattes en chaleurs. La transmission du virus est donc moindre sur un groupe de chats des rues entièrement stérilisé.

Choisir d’adopter un chat porteur du FIV, c’est lui donner une nouvelle chance après ses moments de galère dans la rue. C’est aussi éviter tout risque qu’il contamine d’autres félins, puisqu’ils sont placés sans autre chat (ou alors un autre chat déjà porteur du FIV), et sans possibilité d’accès à l’extérieur. C’est donc une double bonne action.

Des nouvelles de Rikiki

Pris en charge avec ses frères et sœurs par l’association vers la mi-juillet, Rikiki a sombré dans un état de santé préoccupant pendant près de 2 semaines. Au plus mal pendant de longues journées, il restait prostré et extrêmement maigre contrairement à ses frères qui grossissaient chaque jour un peu davantage. Malgré les bons soins de sa famille d’accueil transformée en infirmière pour l’occasion et un suivi vétérinaire étroit, nous pensions chaque jour qu’il ne survivrait pas jusqu’au lendemain. C’était sans compter sa bonne étoile ni son envie de vivre ! Il semblerait que Rikiki ait passé un cap et soit enfin sorti d’affaire ! 

Son histoire et celle de ses compagnons d’infortune ont inspiré un article récent sur le danger de la rue pour les milliers de chatons y naissant chaque année et sur la manière d’éviter la mort cruelle de tant d’entre eux par la stérilisation préventive des adultes errants.
À lire : De nombreux chatons en danger dans la rue

Nous espérons que la rémission de Rikiki sera définitive et qu’il vivra une longue et belle vie au sein d’une famille adoptive aimante. 

De nombreux chatons en danger dans la rue

En juillet, une bénévole s’est rendue chez une personne âgée dépassée par la vitesse de reproduction des chats errants qu’elle nourrit par pitié ; 12 adultes (dont 7 femelles !) ont été stérilisés. Sur les 14 chatons nés cette année, 9 ont été recueillis par l’association, alors que le nombre de places en accueil était déjà très réduit ; 5 autres ont été adoptés par des personnes du voisinage.

Les chatons : premières victimes de la misère féline

Sans l’intervention de cette bénévole, l’avenir de ces chatons de 2 mois aurait été très incertain. Ils étaient en effet tous très maigres, d’un poids moyen de 500 g alors qu’ils auraient dû peser le double à cet âge. 

L’un des chatons, que nous avons baptisé Rikiki, nécessite des soins et un suivi important au jour le jour. Il s’alimente peu, est donc très affaibli et reste prostré la plupart du temps, malgré les sollicitations incessantes de sa famille d’accueil pour le nourrir et l’hydrater. Nous ne sommes pas certains de réussir à le sauver en dépit d’un suivi vétérinaire. Livré à lui-même dans la nature, il n’aurait pas survécu très longtemps avec l’apparition des fortes chaleurs.

Un autre chaton surnommé Rififi se révèle être très sauvage. Nous allons essayer au maximum de le socialiser. Sinon, nous lui chercherons une famille qui le gardera dedans le temps qu’il grandisse et le laissera ensuite libre d’aller dans le jardin, à sa guise.

Rikiki
Jardin daccueil

Stérilisation et réduction du nombre de naissances

Toute cette misère aurait pu être évitée si ces chats avaient été stérilisés avant les chaleurs des femelles au printemps. Heureusement, d’autres petits malheureux ne naîtront plus dans ce groupe de chats. Et ce, grâce à la ténacité de la bénévole qui a attrapé toutes les femelles du groupe, mais aussi les mâles, pour les faire stériliser.

Les places en famille d’accueil étant très limitées, l’association ne peut pas répondre favorablement à toutes les demandes de prises en charge de chatons qu’elle reçoit. Par conséquent, nombreux sont ceux qui restent dans la rue et n’y survivent pas, comme en témoigne l’histoire du petit Roulis. Toute la motivation et l’énergie des bénévoles de l’École du Chat servent un seul but : intervenir au plus tôt. Il faut stériliser un maximum de chats errants avant les naissances de chatons, afin de limiter autant que possible le nombre de ces petits malheureux squelettiques et malades qui connaissent le pire avant même de commencer à vivre.

À lire aussi : STOP à la misère des chats errants : la stérilisation comme seul remède !

Astuces pour un transport sécurisé

Afin de déplacer son chat à l’extérieur dans les meilleures conditions, une bonne cage de transport est nécessaire. Rigide ou souple, qu’importe le choix : l’essentiel est qu’elle soit bien adaptée à la corpulence de votre animal.

Une cage de transport trop fragile est malheureusement très souvent à l’origine de la disparition d’un chat, même sociable. Une fois la caisse cédant sous son poids ou à cause de son agitation, l’animal affolé s’enfuit et il est alors difficile (mais pas impossible !) de le retrouver.

C’est malheureusement le cas de Nala, échappée de sa caisse de transport pendant un transfert vers une nouvelle famille d’accueil. La cage a cédé sous son poids en février dernier, quartier de la Grosse Cloche à Bordeaux. Elle demeure perdue malgré nos recherches et nos affiches (voir son annonce). 

Les sacs souples ont l’avantage de ne pas pouvoir se disloquer. Il faut toutefois bien s’assurer de leur fermeture. Dans l’idéal, un petit cadenas permet de sécuriser la glissière au cas où votre chat arriverait à l’ouvrir en grattant. 

Pour les caisses rigides, il existe plusieurs astuces pour éviter qu’elles ne craquent lors d’un déplacement, ce qui arrive malheureusement très souvent même si la boîte semble solide. Vous pouvez utiliser une housse (facile à faire soi-même avec du tissu solide et une bonne aiguille) qui entourera entièrement la caisse. Cette solution procure un double avantage : limiter le stress de l’animal en le plongeant dans le noir et assurer une seconde protection au cas où la caisse s’ouvre.

Il est également possible de consolider une caisse de transport rigide en l’entourant d’une ou deux sangles qui maintiendront les parties haute et basse si jamais une attache venait à se casser. Autre astuce : utiliser des liens de serrage en plastique pour les modèles de cage le permettant.

Adoption, déménagement, vacances : attention aux fugues !

Si vous emmenez votre chat en vacances avec vous, soyez prudent : il peut se perdre à 50 m de chez lui si le repérage n’est pas suffisant. C’est aussi valable dans le cas d’une adoption ou d’un déménagement, bref pour toutes les situations dans lesquelles le chat change d’environnement.

Soyez encore plus vigilant en cas d’adoption : il a besoin d’un peu plus de temps pour vous découvrir également ! A son arrivée dans sa nouvelle maison, donnez-lui accès à une seule pièce, le temps qu’il s’habitue aux nouvelles odeurs et aux bruits inconnus du voisinage. Soyez attentif aux fenêtres et portes car il peut se faufiler très rapidement.

En appartement, attention à la chute ! Vos fenêtres, balcons ou terrasses sont-ils sécurisés ? Un chat est leste mais lorsque son attention est monopolisée par une proie ou quand il n’a pas la notion du danger, il peut perdre l’équilibre facilement. Quand votre chat sera bien familiarisé à vous et à son nouveau milieu au bout de 3 ou 4 semaines, vous pourrez alors envisager sa première sortie à l’extérieur !