Catégorie : Actualités

Le rôle essentiel de l’identification

Protection contre l'abandon

Quand on aime son animal, la première chose à faire est de le faire identifier. Sans cela, il n’a aucune existence juridique : il n’a donc aucun droit et peut être considéré comme un animal errant. Obligatoire lors de toute cession (gratuite ou payante), l’identification est malheureusement peu appliquée, ce qui contribue aux abandons toujours aussi nombreux chaque année en France. Si l’abandon d’un animal est un acte punissable par la loi, une sanction ne peut être envisageable que si le propriétaire fautif est connu. Pour cela, seule l’identification de l’animal permettra de le lier à son propriétaire.

Protection en cas de disparition

Autre situation où l’identification revêt toute son importance : en cas de perte de son animal et notamment pour les chats. Connus pour être de grands vadrouilleurs, ils peuvent parfois s’aventurer loin de chez eux et avoir du mal à rentrer par eux-mêmes. S’ils sont retrouvés et amenés chez un vétérinaire ou conduits à la fourrière, la présence d’une puce électronique ou d’un tatouage permettra de joindre leur propriétaire si ses coordonnées sont à jour. Sans identification, les chats ont beaucoup moins de chance de regagner leur foyer ; les plus chanceux sont recueillis par une autre famille, les autres sont voués à une vie d’errance. Leurs maîtres ne sauront jamais ce qu’il sera advenu de leur compagnon de vie.

De nombreux autres avantages

En France, la société I-CaD répertorie toutes les identifications des animaux carnivores domestiques et les associe aux coordonnées de leurs propriétaires, le tout sous délégation du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Par contre, c’est à chaque maître de signaler tout changement de coordonnées, en cas de déménagement par exemple. Le site pédagogique www.identifier-mon-animal.fr réunit l’ensemble des informations à connaître sur l’identification d’un animal et ses enjeux.

Stérilisation : halte aux idées reçues !

Il est préférable de laisser une chatte faire une première portée avant de la faire stériliser.

FAUX ! Cette idée n’a aucun fondement scientifique, il s’agit plutôt d’une vue humanisée du chat. Une chatte n’a pas besoin d’avoir des chatons pour être équilibrée, et au contraire la faire stériliser avant ses premières chaleurs tend à réduire les risques de cancers mammaires ou d’infections de l’utérus.

Il est inutile de castrer un chat mâle.

FAUX ! Effectivement, votre chat mâle ne risque pas de ramener une portée de chatons à la maison en vous les laissant sur les bras ! Mais par contre songez qu’à chaque fugue ou escapade due à la présence de chattes en chaleur dans les environs, il risque sa vie (accident) et il devient le père d’un grand nombre de chatons qui pourraient devenir des chats des rues. Faire castrer son chat mâle permet de contribuer à diminuer le nombre de chats errants !

La castration des mâles les rend apathiques, mollassons et gros.

FAUX ! La prise de poids n’est pas une fatalité. La castration réduit grandement les risques de fugue des chats qui deviennent alors plus casaniers. Ils peuvent être plus câlins et moins agressifs, mais restent malgré tout très joueurs et actifs pour peu qu’on les y incite. L’incitation au jeu permet donc de forcer les chats à bouger et dépenser de l’énergie ce qui contribue à éviter la prise de poids. Enfin, une nourriture adaptée permet de lui fournir exactement ses besoins nutritionnels.

Je donne la pilule à ma chatte, il n’y a donc pas de risque.

FAUX ! La pilule ne représente pas une bonne méthode de contraception si la chatte n’est pas destinée à avoir des petits. Les chattes sous pilule, même quelques mois, sont sujettes fréquemment à des métrites (infection de l’utérus), des tumeurs et kystes ovariens ainsi que des tumeurs mammaires, tumeurs très souvent cancéreuses. 

Une intervention d’envergure

L’association a été sollicitée pour intervenir chez une personne afin de faire stériliser un groupe assez conséquent de chats errants qu’elle nourrit. La capture a démarré début octobre. Trois bénévoles se sont rendues sur place et en une semaine, elles sont parvenues à attraper plus de 40 chats (dont certains avaient déjà été stérilisés).

Sans leurs qualités d’organisation en amont de cette campagne pour préparer le matériel, le transport, les rendez-vous chez les vétérinaires, la convalescence post-opératoire, sans leur persistance (et de nombreux allers-retours) et sans l’entière coopération de la personne qui s’occupe des chats, cette intervention n’aurait jamais pu être menée aussi efficacement. Nos bénévoles mettent un point d’honneur à prendre le temps de capturer TOUS les individus d’un groupe. Sinon, les chats non opérés continuent à se reproduire et à terme sur un territoire donné, la stérilisation de quelques-uns seulement ne sert strictement à rien !

Au total, 32 chats adultes dont 17 femelles, mais aussi 8 chatonnes ont été capturés en 5 jours d’intervention (sans compter ceux déjà stérilisés qui entraient également dans les cages). Les adultes ont tous été stérilisés, puis relâchés sur leur lieu de vie à l’issue de leur convalescence. Les 8 petites femelles ont été placées dans des familles d’accueil. Elles reçoivent actuellement des soins et seront proposées à l’adoption une fois requinquées.

Il faut savoir qu’une grande majorité des chats de ce site sont atteints de coryza chronique et fortement parasités (puces, tiques et vers intestinaux). La présence d’aussi peu de chatons malgré les 17 femelles en âge de se reproduire dénote d’une grande misère et d’un taux de mortalité élevé parmi les plus jeunes. Il est fort probable que des naissances ont bel et bien eu lieu à partir du printemps mais que la plupart des chatons n’ont pas survécu. Une sorte de sélection naturelle s’est installée au sein du groupe, de ce fait seuls les plus forts atteignent l’âge adulte. La stérilisation de tous les chats met un terme à cette situation affligeante. Dans ce cas comme dans d’autres, l’inaction de la municipalité est regrettable. Elle contribue en effet par sa passivité à laisser dégénérer une situation pourtant bien plus simple à solutionner lorsqu’elle est prise en charge rapidement. Or, les textes de loi sont clairs : il appartient aux mairies de gérer les populations de chats errants sur leur territoire. (consulter notre page « Ce que dit la loi« )

Même s’il a de la nourriture à volonté, un groupe de chats errants ne peut pas s’étendre à l’infini. Leur nombre finira par stagner car seuls les plus résistants survivront. Toutefois pour les autres, c’est une courte vie misérable qui les attend. D’où l’importance de tous les stériliser pour augmenter leur qualité et espérance de vie, mais aussi pour éviter la naissance de chatons malades et dénutris comme ceux que nous avons récupérés. 

Qu’est-ce que le FIV ?

Le virus de l’immunodéficience féline (FIV) est responsable du sida du chat. Ce virus est présent dans le sang et la salive du chat. Le FIV est spécifique aux félins, il ne touche ni les humains ni les autres animaux.

Un test sanguin permet de détecter la présence d’anticorps qui signent l’infection du chat par ce virus. Le chat peut vivre plusieurs années en bonne santé avant que la maladie ne se déclenche. À ce moment, les défenses immunitaires du chat chutent, ce qui le rend vulnérable aux autres maladies.


La contamination d’un chat à l’autre se fait principalement par les morsures profondes lors de bagarres et lors de l’accouplement. La chatte peut également transmettre le virus à ses chatons lors de la naissance ou de l’allaitement.

10 à 15% de la population de chats errants seraient porteur du virus (source 30 Millions d’Amis). La stérilisation est le meilleur moyen de limiter le risque de transmission. Un mâle castré est moins bagarreur ; il ne s’attaquera plus à ses congénères pour avoir les faveurs des chattes en chaleurs. La transmission du virus est donc moindre sur un groupe de chats des rues entièrement stérilisé.

Choisir d’adopter un chat porteur du FIV, c’est lui donner une nouvelle chance après ses moments de galère dans la rue. C’est aussi éviter tout risque qu’il contamine d’autres félins, puisqu’ils sont placés sans autre chat (ou alors un autre chat déjà porteur du FIV), et sans possibilité d’accès à l’extérieur. C’est donc une double bonne action.

Des nouvelles de Rikiki

Pris en charge avec ses frères et sœurs par l’association vers la mi-juillet, Rikiki a sombré dans un état de santé préoccupant pendant près de 2 semaines. Au plus mal pendant de longues journées, il restait prostré et extrêmement maigre contrairement à ses frères qui grossissaient chaque jour un peu davantage. Malgré les bons soins de sa famille d’accueil transformée en infirmière pour l’occasion et un suivi vétérinaire étroit, nous pensions chaque jour qu’il ne survivrait pas jusqu’au lendemain. C’était sans compter sa bonne étoile ni son envie de vivre ! Il semblerait que Rikiki ait passé un cap et soit enfin sorti d’affaire ! 

Son histoire et celle de ses compagnons d’infortune ont inspiré un article récent sur le danger de la rue pour les milliers de chatons y naissant chaque année et sur la manière d’éviter la mort cruelle de tant d’entre eux par la stérilisation préventive des adultes errants.
À lire : De nombreux chatons en danger dans la rue

Nous espérons que la rémission de Rikiki sera définitive et qu’il vivra une longue et belle vie au sein d’une famille adoptive aimante. 

De nombreux chatons en danger dans la rue

En juillet, une bénévole s’est rendue chez une personne âgée dépassée par la vitesse de reproduction des chats errants qu’elle nourrit par pitié ; 12 adultes (dont 7 femelles !) ont été stérilisés. Sur les 14 chatons nés cette année, 9 ont été recueillis par l’association, alors que le nombre de places en accueil était déjà très réduit ; 5 autres ont été adoptés par des personnes du voisinage.

Les chatons : premières victimes de la misère féline

Sans l’intervention de cette bénévole, l’avenir de ces chatons de 2 mois aurait été très incertain. Ils étaient en effet tous très maigres, d’un poids moyen de 500 g alors qu’ils auraient dû peser le double à cet âge. 

L’un des chatons, que nous avons baptisé Rikiki, nécessite des soins et un suivi important au jour le jour. Il s’alimente peu, est donc très affaibli et reste prostré la plupart du temps, malgré les sollicitations incessantes de sa famille d’accueil pour le nourrir et l’hydrater. Nous ne sommes pas certains de réussir à le sauver en dépit d’un suivi vétérinaire. Livré à lui-même dans la nature, il n’aurait pas survécu très longtemps avec l’apparition des fortes chaleurs.

Un autre chaton surnommé Rififi se révèle être très sauvage. Nous allons essayer au maximum de le socialiser. Sinon, nous lui chercherons une famille qui le gardera dedans le temps qu’il grandisse et le laissera ensuite libre d’aller dans le jardin, à sa guise.

Rikiki
Jardin daccueil

Stérilisation et réduction du nombre de naissances

Toute cette misère aurait pu être évitée si ces chats avaient été stérilisés avant les chaleurs des femelles au printemps. Heureusement, d’autres petits malheureux ne naîtront plus dans ce groupe de chats. Et ce, grâce à la ténacité de la bénévole qui a attrapé toutes les femelles du groupe, mais aussi les mâles, pour les faire stériliser.

Les places en famille d’accueil étant très limitées, l’association ne peut pas répondre favorablement à toutes les demandes de prises en charge de chatons qu’elle reçoit. Par conséquent, nombreux sont ceux qui restent dans la rue et n’y survivent pas, comme en témoigne l’histoire du petit Roulis. Toute la motivation et l’énergie des bénévoles de l’École du Chat servent un seul but : intervenir au plus tôt. Il faut stériliser un maximum de chats errants avant les naissances de chatons, afin de limiter autant que possible le nombre de ces petits malheureux squelettiques et malades qui connaissent le pire avant même de commencer à vivre.

À lire aussi : STOP à la misère des chats errants : la stérilisation comme seul remède !

Astuces pour un transport sécurisé

Afin de déplacer son chat à l’extérieur dans les meilleures conditions, une bonne cage de transport est nécessaire. Rigide ou souple, qu’importe le choix : l’essentiel est qu’elle soit bien adaptée à la corpulence de votre animal.

Une cage de transport trop fragile est malheureusement très souvent à l’origine de la disparition d’un chat, même sociable. Une fois la caisse cédant sous son poids ou à cause de son agitation, l’animal affolé s’enfuit et il est alors difficile (mais pas impossible !) de le retrouver.

C’est malheureusement le cas de Nala, échappée de sa caisse de transport pendant un transfert vers une nouvelle famille d’accueil. La cage a cédé sous son poids en février dernier, quartier de la Grosse Cloche à Bordeaux. Elle demeure perdue malgré nos recherches et nos affiches (voir son annonce). 

Les sacs souples ont l’avantage de ne pas pouvoir se disloquer. Il faut toutefois bien s’assurer de leur fermeture. Dans l’idéal, un petit cadenas permet de sécuriser la glissière au cas où votre chat arriverait à l’ouvrir en grattant. 

Pour les caisses rigides, il existe plusieurs astuces pour éviter qu’elles ne craquent lors d’un déplacement, ce qui arrive malheureusement très souvent même si la boîte semble solide. Vous pouvez utiliser une housse (facile à faire soi-même avec du tissu solide et une bonne aiguille) qui entourera entièrement la caisse. Cette solution procure un double avantage : limiter le stress de l’animal en le plongeant dans le noir et assurer une seconde protection au cas où la caisse s’ouvre.

Il est également possible de consolider une caisse de transport rigide en l’entourant d’une ou deux sangles qui maintiendront les parties haute et basse si jamais une attache venait à se casser. Autre astuce : utiliser des liens de serrage en plastique pour les modèles de cage le permettant.

Hommage à Roulis

Roulis, chaton de 2 mois et demi, n’a pas eu la chance de pouvoir grandir ni d’avoir une belle et heureuse vie. Aussitôt né et presque aussitôt décédé !

Son combat contre la maladie

Roulis est apparu du jour au lendemain sur un vaste site sur lequel nos bénévoles intervenaient pour capturer les chats en vue de leur stérilisation. Il était seul et affamé, devant braver le temps changeant et peu clément du mois de mai.

La semaine qui a suivi, Roulis a fait l’objet d’une surveillance quotidienne afin de lui assurer le gîte (cabane) et le couvert mais aussi pour tenter d’identifier sa mère. Malheureusement, celle-ci n’est jamais revenue le voir et Roulis, alors âgé de seulement 1 mois et demi, a donc été pris en charge par l’association.

À son arrivée, il ne pesait que 467 grammes et avait de la diarrhée causée par des parasites intestinaux. Soigné et nourri, Roulis a pris du poids petit à petit et paraissait au premier abord être un chaton comme les autres. Ce n’était malheureusement pas le cas : Roulis avait un problème neurologique et une grosseur sur la lèvre supérieure inopérable au vu de son jeune âge et de sa corpulence.

Malgré tous les soins, l’attention, l’amour qui lui ont été donnés, son combat contre la mort a échoué et il n’a pas survécu. L’abandon de Roulis par sa mère a alors pris tout son sens : le sachant condamné, elle a dû s’en séparer pour pouvoir assurer sa propre survie. En effet, la vie est rude et sans pitié dans la rue, et c’est la loi du plus fort qui s’applique.

Un laissé-pour-compte parmi tant d'autres

Dans son malheur, Roulis a eu la chance d’être trouvé et pris en charge. Il a pu bénéficier de soins, de la chaleur d’un foyer où il n’a manqué de rien. Il est mort entouré et sans souffrance, ce qui n’est tristement pas le cas de beaucoup d’autres chatons nés dans la rue qui, eux, meurent seuls, tapis, effrayés et pour la plupart dans une longue agonie s’ils sont malades. Ce sont des victimes collatérales de naissances non contrôlées et anarchiques par des chattes non stérilisées qui peinent déjà à survivre elles-mêmes.

Comme il n’y a pas suffisamment de familles pouvant accueillir tous les chatons naissant chaque année dans la rue, la stérilisation des adultes avant qu’ils ne se reproduisent est le seul moyen efficace d’éviter de telles situations de souffrance. C’est pourquoi l’École du Chat Libre de Bordeaux martèle ce message fondamental à longueur d’année : il ne faut pas attendre que les femelles errantes ramènent leurs chatons au point de nourrissage pour se préoccuper de les faire stériliser ! Il faut à tout prix agir en amont afin d’éviter des naissances supplémentaires et réduire ainsi la misère féline !

Roulis n’est malheureusement pas le seul chaton dont nous avons pris soin, que nous avons choyé, aimé et dont nous avons dû assister impuissants à la mort. C’est à chaque fois un crève-cœur ! N’oublions pas que les animaux sont reconnus comme des êtres vivants doués de sensibilité, ce qui veut dire qu’eux aussi ont peur, faim, froid, et mal. Tout être vivant devrait avoir droit à une vie digne et ne pas être ignoré !

Roulis était un petit chat plein de tendresse et d’affection, appréciant les câlins, démontrant un besoin de contact manifeste. Malgré son passage éclair sur Terre, il laissera une trace indélébile et son souvenir restera à jamais dans nos mémoires.

Parrainez un groupe de chats stérilisés

Depuis quelques années, des groupes de chats stérilisés et nourris par des bénévoles sont proposés au parrainage. Des parrains et marraines au grand coeur ont déjà permis par leurs dons mensuels de soigner et soulager plusieurs chats, dont certains en fin de vie. Certains ont même souhaité aller rendre visite à leurs filleuls!

Chaque groupe a sa propre histoire avec toutefois un point commun : la relation de confiance nouée au fil du temps entre les petits félins et la personne qui les nourrit. Les dons sont utilisés en fonction des besoins propres à chaque groupe, afin d’offrir le meilleur aux chats dans la mesure du possible.

Les pages de notre site internet dédiées au parrainage ont récemment fait peau neuve. Les nouvelles des minous sont toutes récentes.

Faites leur connaissance en cliquant ici !

Stérilisation des chats : un acte responsable

La stérilisation des chats est un enjeu de protection animale majeur. Elle permet de limiter la prolifération des chats mais améliore aussi leur bien-être.

Beaucoup imaginent que le chat est un animal autonome et peut très bien se débrouiller seul dehors. Pourtant, livrés à eux-mêmes, les chats des rues connaissent bien souvent une vie de misère. Leur espérance de vie est réduite (5 ans en moyenne contre 15 à 20 ans pour un chat ayant un foyer). Ils sont victimes de maladies, accidents, faim, empoisonnement et malveillances, risque d’euthanasies en fourrière…

Mais au-delà d’un enjeu de reproduction évident, la stérilisation a de nombreux bénéfices directs et indirects pour l’animal et son environnement :
Éviter les portées non désirées (et donc les abandons)
Supprimer les comportements sexuels indésirables (nuisances sonores et olfactives)
Limiter la divagation et ses conséquences (bagarres, accidents, maladies transmissibles)
Protéger la santé de l’animal (maladies)
Maîtriser la prolifération des animaux

Si vous nourrissez un(e) chat(te) errant(e), même très sauvage, n’hésitez pas à nous contacter : nous pourrons vous conseiller et vous aider à le/la faire stériliser.