J’ai connu par hasard l’association en janvier 2011, lors de l’adoption de ma chatoune. Je souhaitais un chaton, et la SPA n’en ayant pas à me proposer, m’avait vivement recommandé l’École du Chat Libre de Bordeaux. Les ayant contactés, on me dit que la période des chatons n’était pas véritablement en cours, et qu’il en restait seulement une petite, noire, avec une queue courte. J’allai la voir en famille d’accueil et je tombai sous le charme de cette petite boule noire avec ses grands yeux étonnés.
Je la prénommai Frimousse. Cela fait 10 ans que nous vivons une relation fusionnelle.
L'organisation de collectes de nourriture
Favorablement impressionnée par la procédure d’adoption et séduite par cette association, je décidai en début 2011, de me rendre à une journée d’adoption à Mérignac, pour leur porter un sac de croquettes en remerciement de ma rencontre avec Frimousse. Une jeune fille, Mathilde, vint bavarder, me demanda si je serais intéressée par du bénévolat dans l’association, et me décrivit les différentes tâches que l’on pouvait choisir.
Après réflexion, je me laissai tenter par la participation à une opération caddies dans une grande surface de bricolage/jardinerie/animalerie en banlieue bordelaise. Ce fut une révélation ! Je me trouvai tout de suite à l’aise pour aborder les clients, leur présenter l’association, leur demander un geste pour notre collecte. L’ambiance entre bénévoles était sympathique, les discussions avec les clients agréables ou plus tendues mais toujours enrichissantes. C’était décidé, je reviendrais …
C’est ainsi qu’au fil des années, je participai à toutes les opérations caddies. J’en pris même la responsabilité en organisant un planning de collectes, en contactant les grandes surfaces et leur directeur, en sollicitant les bénévoles, en participant à certains créneaux de collecte. Quelle joie quand l’opération était fructueuse !!
Un poste au Bureau et de multiples contacts avec le public
Deux ans après mes débuts de bénévole, la Présidente d’alors me proposa de rentrer au Bureau de l’association en qualité de conseillère. J’hésitai, j’étais déjà très occupée, mais j’acceptai, et l’assemblée m’élut. Ce poste m’a beaucoup apporté. Au sein de réunions régulières, j’appris énormément sur le fonctionnement de l’association, les problèmes qu’elle pouvait rencontrer, la détresse des chats errants, la misère féline que le grand public ne soupçonne pas toujours…
Parallèlement, je pris part à toutes les journées d’adoption, pour la rédaction des dossiers. Cette activité est assez gratifiante, au regard des contacts que j’ai eus avec toutes sortes de personnes, jeunes ou plus âgés, familles, primo adoptants… Chacun a une histoire qu’il confie souvent ; nous leur donnons des conseils pour que l’adoption se passe au mieux et pour leur trouver le compagnon félin qui leur conviendra. Il y a de l’émotion, des sourires…
J’assumai en plus d’autres actions, moins prenantes, mais tout aussi utiles : pose d’affiches dans les grandes surfaces et chez les vétérinaires ; retrait en grande surface de marchandises endommagées et invendables – sacs de litière, sacs de croquettes, pâtée ; accompagnement hebdomadaire d’une bénévole nourricière chargée d’alimenter et soigner un groupe de chats en banlieue.
Des tâches administratives
Et puis, je fus chargée de divers travaux administratifs, mais non des moindres. Je m’occupai en premier lieu du suivi des stérilisations. Il s’agit, au vu de la preuve de l’opération, de retourner aux adoptants les chèques de caution. Pour les récalcitrants, les étourdis, les retardataires… il est nécessaire de les contacter, les relancer, souvent plusieurs fois pour obtenir le précieux document vétérinaire, afin de pouvoir clôturer le dossier. Il faut faire preuve de patience, de précision, voire de diplomatie parfois.
Depuis trois ans environ, j’ai également repris la saisie des dossiers d’adoption, anciennement assumée par Julie. La rigueur est de mise, ces renseignements permettant à une autre bénévole, avec qui je collabore étroitement, de faire procéder au changement administratif de propriétaire et à l’établissement de la carte d’identification du chat.
En entrant dans cette association, j’ai apprécié la volonté commune d’œuvrer pour le bien-être animal ; tous, retraités, salariés, adolescents, familles, de quelque origine ou milieu professionnel qu’ils viennent, apportent leur pierre à l’édifice. Pour ma part, je me suis retirée progressivement de mes activités au sein du Bureau et sur le terrain ; je suis partie en retraite, je me suis mariée, et je dois concilier désormais bénévolat et vie de famille.
J’ai souhaité cependant garder un lien avec l’École du Chat Libre de Bordeaux qui m’a donné tant de joies. J’ai conservé la partie administrative de mes fonctions, et c’est encore beaucoup de travail !! Mais je n’aurais pas pu couper brutalement, quand on sait que dès que j’ouvre mon ordinateur, je regarde en premier lieu les nouvelles de l’association !!!
En fonction de mon expérience personnelle, j’aimerais inciter toute personne ayant un peu de temps à donner, à nous rejoindre. Quel que soit son profil, timide, plus expansif, bricoleur, patient, dynamique, il y a une activité pour tous. Et on s’épanouit rapidement, au contact de tous ces passionnés de chats…
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